Je sors de la salle de réception afin d'aller chercher les bagues, elles sont a tombées franchement splendides. Quand je m'apprête à retourner dans la salle, quelqu'un me retient le bras ... Jules, en costume. 

"- Milly tu peux me passer les bagues s'il te plait ? 

- SI tu comptes les jeter par la fenêtre, alors non. 

- Vraiment s'il te plait." _ il me dit avec un air de chien battu, et je dois dire qu'avec sa mine angélique je peux juste pas résister et les lui donne en priant pour qu'il les amène et non qu'il les jette ou je ne sais quoi. Il me remercie du regard et se dirige vers la salle. Je le suis de prêt pour vérifier et voir la réaction de sa mère en le voyant, si élégant mais surtout présent à l’événement le plus important de la vie de l'être qui l'aime le plus au monde. Lorsqu'il arrive devant l'autel, il tend les bagues sur leur petit coussin et dit quelques mots que l'assemblée y compris moi ne peuvent pas entendre. Tout ce que je sais, c'est que Pauline a pleuré et l'a embrassé donc je suppose qu'il s'est excusé de son comportement de ce matin. En donnant sa bénédiction, ils vont enfin pouvoir tourné la page de son père pour s'ouvrir et découvrir Oli, le connaître un peu mieux. Après ce moment, fort en émotions il est l'heure de faire la bringue, autrement il est l'heure d'enfin commencer à s'amuser un peu ! 

Alors que la fête bat son plein, que ma mère est presque ivre (comme la moitié de l'assemblée) et que tout le monde danse comme des fous, Jules vient me voir et m'emmène dans un endroit un peu plus calme pour que l'on puisse discuter. 

"- Je t'ai regardé me chercher aujourd'hui, c'était plutôt un beau spectacle que de voir une belle et délicieuse hawaienne perdue dans la jungle parisienne. _ dit-il d'un air moqueur. 

- ATTENDS TU TE FICHES DE MOI, JE TE CHERCHAIS JE M'INQUIÉTAIS ET TOUT ET TOI TU ME REGARDAIS ? .... _ il me coupe en rigolant. 

- Milly, calme toi, c'est rien et puis tu vois je suis là au final donc pas de soucis. 

- J'ai souffert dehors dans le froid en talons aiguilles sans savoir parler français en plus enfin très peu !" Il m'embrasse délicatement avec un petit sourire pour montrer qu'il était fier de lui et de sa petite escapade. Il regarde l'heure et remarque qu'il est presque minuit, c'est à dire qu'on est presque le 25 décembre autrement dit que c'est presque Noel. Alors il me dit d'aller chercher mon manteau et de venir le retrouver dans le hall discrètement bien sur. Je m'exécute et quand je descends dans le hall, il est déjà là. Il me prend par la taille, m'embrasse, me bande les yeux et me dit de lui suivre sans poser de question. Si il veut me faire une blague stupide il va m'entendre mais peut être est-ce mon cadeau de Noel, je ne sais pas et je ne vais rien avancer. Nous parcourons un chemin qui me semble durer une éternité tellement le froid m'envahit. 

"- Milly tu peux ouvrir les yeux..." Et là je découvre avec splendeur que nous sommes en haut de la Tour Eiffel, seul. Juste lui et moi en face du monde entier. Je me retourne, il est en train de me regarder ou plutôt de me dévisager. 

"-Joyeux Noel ma chérie et pitié dis moi que ça te fait plaisir parce qu'il fait vraiment très froid ici. 

- Oh mais attends tu rigoles si ça me fait plaisir ? C'est carrément un truc de fou, c'est magnifique, c'est splendide, c'est superbe ! dis-je en regardant la ville d'un oeil amoureux. 

- Tu sais quand tu décris quelqu'un le mieux c'est de le regarder non? 

- Jules t'es irrécupérable !" Et nous riions tous les deux au dessus des toits dans la plus charmante ville du monde. Mais revenons à la réalité, un selfie et quelques photos avant de redescendre et rentrer se mettre au chaud. 

Il doit être quelque chose comme 4heures du matin, la moitié des personnes présentes à la fête est remonté dans ses appartements, non à vrai dire il ne reste que les gens ivres-morts dans des coins de la salle. Je monte donc avec Jules qui me raccompagne devant ma chambre. Je lui offre son cadeau, non sans honte, après celui qui'il vient de me faire. 

"- Écoutes, je me disais tu vis à Hawaii et tu n'as pas l'attirail pour alors tada !!! Joyeux Noel ! 

- Des espadrilles ? Et bien je vois que tu regorges d'imagination ma p'tite ! dit-il en riant toujours, ça fait parti de lui je crois, la chaleur et la bonne humeur. 

- Et bien qu'est ce que tu veux ? C'est dur la vie.

- Ça me fait très plaisir si tu veux savoir, c'est une gentille attention. 

- Essaie de me faire déculpabiliser, tu m'offres la vue la plus cool de ma vie et moi juste ça mais promis je me rattrape au prochain Noel ! 

- Ça veut dire que tu nous envisages jusqu'au prochain Noel ensemble? _ il fait une courte pause, le regard embêté, et le stress d'avoir dit une immense bêtise m'envahit l'esprit puis il continue _ J'adore l'idée !" Pffff, j'avais arrêter de respirer je crois. 

Alors qu'il me regarde d'un air langoureux, je l'embrasse vraiment. Je veux dire avec de vrais sentiments, comme si je tombais amoureuse de lui, petit à petit. Et pour finir cette sortie en beauté, nous avons passés le reste de la nuit à discuter de choses et d'autres alors que Paris peu à peu se réveillait sous nos discussions sans fin ...